Le gouvernement a présenté lundi 23 octobre la méthode retenue en vue de l’élaboration d’un #PlanEntreprises visant, selon les propos du ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, à « faire grandir les entreprises dans le nouveau monde qui émerge« .
Six grandes thématiques, majeures pour les entreprises françaises, sont retenues. Qu’il s’agisse de « la création, croissance, transmission et rebond » ; du « partage de la valeur et engagement sociétal des entreprises » ; du « financement » ; de la « numérisation et innovation » ; de « conquête de l’international » ou de « simplification« , un binôme parlementaire/ chef d’entreprise sera à la manœuvre.
La CPME, comme elle l’a fait lors des textes précédents poursuivant les mêmes objectifs, contribuera activement à la démarche. Elle fera entendre la voix des 150 000 PME/TPE qu’elle regroupe. S’il est important de se préoccuper des entreprises en devenir que sont les start-up, il est également essentiel de bien prendre en compte l’économie réelle qui irrigue aujourd’hui les territoires.
La Confédération des PME participera donc activement aux travaux en se basant sur les préoccupations quotidiennes des entrepreneurs qu’ils soient commerçants, artisans, industriels, prestataires de services ou professions libérales. Elle proposera des mesures pour accompagner ceux qui réussissent comme ceux qui rencontrent des difficultés.
La CPME sera également attentive à ce que ce plan, riche de bonnes intentions, ne débouche pas, au final, sur de nouvelles obligations pour les entreprises. On ne peut, par exemple, à la fois vouloir simplifier la vie des entreprises et réfléchir à une taxation des contrats courts ou à un abaissement du seuil de participation obligatoire.
Question d’efficacité… et de cohérence. Et selon les termes mêmes de Bruno Le Maire « l’administration n’a pas à gêner les entrepreneurs« .