Lancées le 19 septembre 2017 par Edouard Philippe, Premier ministre et Elisabeth Borne, ministre des Transports, les Assises nationales de la mobilité seront demain au cœur de l’actualité. Destinée aux acteurs du territoire, cette « grande démarche participative » selon l’expression même de la ministre, servira de support à la future loi d’orientation des mobilités qui sera présentée début 2018.
Pour la CPME, partie prenante de la consultation, ce chantier devra aboutir à une amélioration des moyens de transport, qu’ils soient individuels ou collectifs, de marchandises ou de voyageurs. La Confédération des PME insiste sur la nécessité de réconcilier urbains et ruraux autour d’un objectif commun : des déplacements responsables.
Conjuguer mobilité et employabilité, privilégier l’entretien et la rénovation des réseaux existants, sécuriser des déplacements aujourd’hui perçus comme aléatoires par les salariés et les professionnels … tels sont les objectifs que la CPME propose de se fixer pour ces Assises.
Pour répondre à ces défis, la Confédération présente 9 mesures axées sur trois grandes lignes : une mobilité financée, en équilibrant le coût des transports publics entre les usagers et les entreprises, une mobilité responsable, en instaurant effectivement le service minimum et une mobilité innovante en demandant que soit étudié le passage de la propriété à l’usage.
Pour François Asselin, président de la CPME : « Ces mesures de bon sens et d’intérêt général sont conçues pour une approche globale, sans scission ni opposition entre les énergies et les modes de transport utilisés ».
Au-delà de ces prescriptions, les PME et TPE ne doivent pas être les oubliées de la loi de programmation et de financement des infrastructures destinée à fixer les investissements à planifier. La CPME propose donc que des incitations fiscales ou aides financières soient accordées aux petites entreprises qui investiraient dans des dispositifs spécifiquement inscrits dans la loi mobilité.
Pour ses propositions à lire ici, la CPME s’est entourée des fédérations CNPA, Comité des Armateurs fluviaux, FIF (industries ferroviaires), FNTR et UNOSTRA.