La ligne ferroviaire entre Sarlat et Bordeaux pourrait fermer d’ici 3 ans sans rénovation.
La ligne ferroviaire qui relie Sarlat à Bordeaux en passant par Bergerac et Libourne empruntée par plus de 700 000 passagers chaque année est en danger. En effet, elle nécessite une profonde rénovation dont le coût vient d’être doublé par la SNCF.
Le Contrat de plan Etat-Région (CPER) prévoyait le coût de la rénovation entre Bergerac et Libourne de 45 millions. 30% devaient être payés par l’Etat, autant par la Région, 15% par la SNCF et autant pour les collectivités traversées, soit 6,75 millions d’euros. De nombreuses collectivités, s’étaient engagées à financer ce projet pour maintenir la ligne.
Or, mardi 20 juin, la SNCF a annoncé lors d’une réunion convoquée par la préfecture de Région de nouvelles estimations passant de 45 à 91 millions sans engagement précis.
Les lignes ferroviaires sont des enjeux de développement des territoires.
En tant qu’organisation patronale, les sujets liés au développement des territoires sont des causes que nous devons défendre. En effet, les entreprises ont besoin de moyens de transports efficaces et pérennes tant pour se développer, conquérir de nouveaux marchés, rencontrer des clients, des investisseurs, des fournisseurs, faciliter la mobilité des salariés et des étudiants, etc.
En Dordogne, de nombreux dirigeants et salariés empruntent cette ligne régulièrement pour faire valoir leur expertise, leurs savoir-faire, leurs services et leurs produits. Ne les privons pas de ce moyen de transport !
C’est pour ces raisons, qu’Alain Brettes, en sa qualité de Président de la CPME Dordogne et Président de la CPME Nouvelle Aquitaine s’engage pour le maintien de la ligne en signant cette pétition.